I /Le droit et la morale deux notions distinctes
Le droit est une science tandis que la morale est une valeur qui se transmet par l’éducation.
La morale diffère selon les sociétés, selon les habitudes des populations. Elle sert à distinguer ce qui est éthiquement jugé correct ou non en société.
La morale réside dans la conscience de chaque individu. Pourtant, nul ne peut imposer sa morale à qui que soit contrairement à loi qui s’impose à chacun.
Le droit à contrario, contient des normes n’ayant pas de rapport avec une vision de bien ou de mal. En effet, il existe des règles de droit dites amorales, c’est-à-dire n’ayant aucun lien avec la morale, et donc de bien ou de mal. Le droit a le pouvoir de s’imposer face à la morale, pour des raisons de sécurité juridique par exemple. La règle de droit devient alors immorale.
Enfin, la morale n’a pas d’effet coercitif, c’est-à-dire n’entraîne pas de sanction juridique, elle ne peut qu’entraîner des sanctions sociales n’ayant pas de rapport avec la justice française. À l’inverse, il est dans la morale d’aider un ami dans le besoin, pourtant aucune sanction juridique ne sera prononcée envers l’individu n’ayant pas respecté cette morale.
II /La morale influence le droit
La morale influence le droit depuis la naissance des lois. En effet, de nombreuses règles de droit ont une origine morale. Le droit fait même référence à la morale, en effet article 6 du Code civil renvoie expressément à la morale « bonnes mœurs ».
Pourtant, auparavant la morale disposée d’une forte influence, notamment grâce à la religion. La morale va s’individualiser petit à petit, en se séparant de la religion.
Le développement de cette nouvelle morale, va s’accompagner du développement de l’éthique. L’éthique ne dicte pas le bien ou le mal, mais donne une direction à suivre face à une situation donnée.
L’éthique va fortement se développer face au besoin de réponse de la médecine moderne. On parle alors de bioéthique (l’avortement par exemple).
La bioéthique est notamment renouvelée tous les 5 ans. Ainsi, à la différence de la morale, l’éthique ne se veut pas permanente.
Cette nouvelle morale va influencer les règles de la médecine, mais pas que, elle influence plusieurs milieux, tel que le milieu économique.